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andré du bouchet 1924-

NIVELLEMENT

Je conserve le souvenir de la rosée sur cette route

où je ne me trouve pas,

dans le désespoir du vent

qui renoue.

Ce ciel, dans le lieu en poudre que révèle la fin de son souffle.

Dans l´étendue,

même endormi, que je retrouve

devant moi,

hier j'ai respiré.

Reçu par le sol,

comme l'étendue de la route que je peux voir.

Je reste longuement au milieu du jour.

(dans la chaleur vacante)

Comments

[cristina]

Humeur poétique ce matin?
très beau texte.
Bonne journée, bisous.